BELL LABS monte un atelier de réflexion sur le thème « Produire de l’invention : Etat des lieux de la recherche pluridisciplinaire ». Car comment les équipes d’Edison, réunies à Menlo Park, ont-elles inventé l’ampoule électrique ? Comment John Wild et son équipe ont-ils fait progresser la recherche sur l’imagerie médicale à ultrasons, jetant ainsi les bases de l’échographie ? Enfin, Dan Bricklin et Robert Frankston étaient-ils vraiment des chercheurs solitaires, eux qui inventèrent le tableur, avec Visicalc pour Apple II ?
La pluridisciplinarité est considérée comme un moyen permettant de bien appréhender la dimension utilisateur dans le travail de recherche. Cette constatation a amené les Bell Labs à se munir d’équipes de recherche regroupant des chercheurs en informatique, en design, en psychologie, en ergonomie et en sociologie. Mais si le travail théorique concernant la représentation de l’utilisateur comme moyen visant à assurer le succès des innovations est largement diffusé, qu’en est-il de la pluridisciplinarité dans la démarche inventive qui, dans le cas des Bell Labs (centre de recherche dont les productions, faits scientifiques et inventions, nourriront l’innovation d’Alcatel-Lucent) précède l’innovation ?
Dans la recherche pluridisciplinaire, l’inventeur a-t-il disparu, s’il a jamais existé ? Si une invention se caractérise par une publication, à qui, ou plutôt à quelle spécialité, peut-on l’attribuer ? En définitive l’invention pluridisciplinaire est-elle la juxtaposition d’inventions disciplinaires, ou bien une réalisation qui a su transcender les disciplines ?
La table ronde « Quelle est la nature de l’invention pluridisciplinaire ? » sera animée par Christophe Rebours et réunira Bruno Aïdan (directeur de la recherche en applications, Bell Labs), Jean-François Bassereau (directeur de recherche, RCP Design Global), Nicolas Nova (chercheur, Liftlab) et Simon Richir (directeur du laboratoire de réalité virtuelle, ENSAM).
La valeur du design industriel est désormais tout autant reconnue que la technologie pour les processus d’innovation. Est-ce un avantage concurrentiel clé, même sans brevet ?
Christophe Rebours partagera sur ce thème à la conférence PARIS 2.0 avec Brigitte Borja de Mozota, Directeur de Recherche à la Parsons Paris School of Art & Design, Mark Vanderbeeken, Senior Partner chez Experientia, Yves Voglaire d’Originn, Rémi Guigou, Brand Director chez Monoprix, Frédéric Degouzon, Directeur de la Stratégie à l’École de Design de Nantes et Malo Girod de l’Ain, CEO de Digital Arti.
Rita Mazzoli enquête sur les marques qui préparent déjà l’après crise et veulent mieux comprendre les nouveaux comportements.
“Voici quelques mois, le groupe coréen de cosmétique AmorePacific décide de proposer aux femmes asiatiques un mascara adapté à leur regard. Mais auparavant, avec l’agence InProcess, il observe leurs faits et gestes et les analyse. Son nouveau produit lui permet de regarder le cœur des Chinoises et des Coréennes. Les études d’observation, qu’elles soient réalisées par le biais d’Internet ou dans la vraie vie, séduisent de plus en plus les directions marketing. Surtout quand la consommation faiblit ou menace de s’éteindre. Findus, Henkel, la SNCF ou encore SFR en ont ainsi mis une bonne dose dans leurs stratégies.”
Rita Mazzoli interroge également Béatrice Brebion-Baubert, Directrice des études Newell Rubbermaid, sur l’apport de l’observation par rapport aux études basées sur le déclaratif. Elle prend l’exemple des observations internationales menées avec InProcess pour un projet sur les sièges bébé et met en lumière la multitude d’attitudes qu’aucune des femmes observées n’aurait restituées lors d’un entretien, parce que ce sont avant tout des réactions inconscientes, comme le fait par exemple de garder un œil sur l’enfant.
Lire l’article complet de Rita Mazzoli.
InProcess invente le casque du MXP4.
Créé en juin 2006, Musinaut est un pôle de recherche et développement ambitieux au service de la création musicale. Sa vocation est de fournir des technologies innovantes qui ouvrent de nouvelles perspectives aux musiciens et aux passionnés de musique. Musinaut a inventé un nouveau format audio, le MXP4, qui propose une dimension interactive, vivante et imprédictible de la musique. MXP4 permet d’intégrer, au-delà d’un titre original, des interprétations et de multiples combinaisons réalisées par l’artiste en vue d’offrir une écoute toujours nouvelle, illimitée et surprenante. Restait à inventer le casque qui sublimerait l’écoute de musique au format MXP4.
Le casque Musinaut, designé par InProcess, est conçu comme un « concept car ». Il fait corps avec le mélomane pour absorber ses émotions. Il comporte trois capteurs (derrière l’oreille et sur le front) qui, à partir de trois zones de sensibilités neuro-physiques différentes du cerveau, orientent les choix de musique selon l’état émotionnel de l’auditeur.
Précédemment dévoilé sous forme de prototype, le casque ergonomique Musinaut a été présenté en avant-première au MIDEM de Cannes. Il a remporté le Trophée d’argent de Marketing Magazine 2008, dans la catégorie Design Produit.
Venez prendre part avec nous aux débats du Brand Forum de l’Esomar sur la compréhension de l’expérience des marques. Nous y aborderons plus spécifiquement l’importance de la prise en compte du parcours utilisateur pour les scénarii d’innovation.
Comment est né Nabaztag, véritable icône communautaire sur le net ? D’où vient son aspect, ses oreilles ou son design ? Demandez donc à InProcess.
Tout comme les Bugs Bunny, Panpan de Bambi ou plus récemment les lapins crétins personnages de jeux vidéos, Nabaztag, objet culte sur le Net a atteint dans la famille des lapins, des sommets de popularité. Cet objet communicant est plébiscité pour ses innovations technologiques mais aussi par un design faisant sortir cet animal des sentiers battus. InProcess, l’agence spécialisée dans l’innovation de services et de produits a mis en place une vaste campagne de buzz sur le net. L’idée est de montrer son savoir-faire en revenant sur la conception de l’enveloppe de Nabaztag.
Ce produit a su conquérir des milliers d’utilisateurs en Europe et aux Etats-Unis, qui forment aujourd’hui une communauté active à part entière. Mais que serait devenue cette petite bête sans une démarche de design innovante ? Jusqu’au mois de décembre, les internautes découvriront une initiation au design d’objet culte. L’agence proposera des textes et visuels révélant la naissance de cet objet. Les équipes d’InProcess dévoileront quelques secrets du design, des caractéristiques et des composants de Nabaztag. Cette stratégie nourrira tous les dix jours les sites et les blogs d’informations retraçant la genèse du lapin fashion. Première étape de la campagne, InProcess décryptera les oreilles de son lapin des Temps Modernes.
Donc pour les curieux du design et les fans du lapin, rendez vous sur la toile !
Murielle Bachelier revient sur la nouvelle compétences du lapin Nabaztag : la fourniture de votre consommation d’énergie !
Le plus mignon des Nabaztag n’en finit pas de faire parler de lui. Ce petit lapin qui a envahi les intérieurs des techno addicts, est doté de la capacité de lire à haute voix n’importe quel contenu disponible sur le web. Aujourd’hui, il peut même vous aider à faire des économies d’énergie… Comment ? Eh bien, en indiquant à haute voix votre consommation d’électricité tous les jours, à l’heure de votre choix. Il peut même aller plus loin en faisant un bilan comparatif sur la variation de votre consommation d’énergie. Seul bémol pour l’instant, il faut être un abonné Poweo (nouvel opérateur d’électricité et de gaz depuis 2002) pour pouvoir bénéficier de ce nouveau service.
D’après Charles Beigbeder, P-DG de Poweo, “peu de consommateurs ont réellement conscience de l’énergie que consomment leurs logements alors que tout le monde connaît la consommation de son véhicule. Grâce à ce nouveau service développé en partenariat avec Violet, nous visons à sensibiliser les Français quant à la consommation électrique de leurs équipements“.
Christophe Rebours animera une table ronde sur le thème “Observer ! Une ressource pour innover. L’utilisateur au coeur du processus d’innovation” pendant la journée de l’ADC dédiée à l’innovation. Il a invité Sylvie Hériard-Dubreuil, directrice d’Orange Labs Explocentre, Stéphanie Gourgues, responsable stratégie Airbus, Rémy Bourganel, Service&User Interface design de Nokia et Costel Olaru, marketing stratégique de PSA Peugeot Citroën pour partager ce débat.
Christophe Rebours d’InProcess, le designer du Nabaztag, a plus d’un lapin dans son chapeau. Il peut par exemple sortir ce fer à repasser intelligent qui règle automatiquement sa température et son débit de vapeur en lisant une puce RFID cousue sur la chemise. Tout le processus de lavage peut être ainsi tagué par des puces. In Process a aussi désigné des lave-linge qui savent choisir leurs programmes.
Grâce à l’intervention d’InProcess, la filiale de la SNCF peut aujourd’hui proposer un service plus innovant et mieux adapté aux envies de chacun sur les trajets de nuit en TGV entre Paris et le sud de la France.
En effet, InProcess a imaginé un train composé d’espaces aux ambiances différentes : autour du bar, DVD et concerts animeront l’espace iDzinc tandis qu’un espace plus lounge, iDlounge, vous apportera sérénité et divertissement grâce à de la musique, des jeux… Par ailleurs, pour ceux qui désireront uniquement se reposer, ils pourront le faire dans le reste du train. L’agence a créé là une nouvelle approche de l’expérience du train de nuit en imaginant des espaces de nuances où chaque passager peut trouver l’activité adaptée à son biorythme en devenant acteur de son voyage.